Parcours en images de l'exposition

HANS HARTUNG
La fabrique du geste

avec des visuels mis à la disposition de la presse
et nos propres prises de vue

Parcours accompagnant l'article publié dans la Lettre n°494 du 8 janvier 2020



 

1 - 1904-1939 : VERS L'ABSTRACTION

Scénographie. Entrée de l'exposition.
Panneau didactique
Scénographie
1904 – 1939 : VERS L’ABSTRACTION

À partir des années 1920, alors qu’il est encore lycéen, Hans Hartung expérimente divers supports et techniques. Dans ses premières séries d’aquarelles abstraites de 1922, qu’il décrit comme des « taches », les couleurs fluides se heurtent et se mêlent. En 1924, les fusains et les sanguines sur papier affirment un trait sobre et vigoureux. Ces recherches témoignent de sa connaissance de l’expressionnisme allemand et participent de son
orientation vers l’abstraction, alors que cette nouvelle tendance picturale se diffuse en Europe.

Le jeune peintre admire par ailleurs Rembrandt et Goya, qu’il copie tout en simplifiant le motif. La découverte du cubisme et l’usage du nombre d’or nourrissent les différentes voies qu’il explore. Pour des raisons économiques autant que picturales, il utilise dès 1932-1933 la mise au carreau et le report de certains pastels ou dessins, qu’il agrandit sur la toile. Dès cette période, Hans Hartung pose les jalons d’une méthode de travail fondée sur
la série ; c’est aussi dans la répétition que s’ancre la liberté de son geste.

Au début des années 1930, sur l’île de Minorque (Espagne), où il s’est retiré avec Anna-Eva Bergman, puis à son retour à Paris en 1935, Hartung s’affranchit des styles qu’il avait explorés pour définir sa propre voie. Ses compositions tendent à l’équilibre, jouant sur les interactions entre aplats colorés, fonds et signes graphiques. Dès cette période, ses toiles traduisent une force, une rigueur et une tension qui s’expriment par un vocabulaire plastique fait de grilles, de barreaux noirs et d’éléments calligraphiques.


 
Texte du panneau didactique.
 
Hans Hartung. T1989-K32, 1989. Acrylique sur toile.
Hans Hartung. Fac-similés d'aquarelles sur papier, 1922/1966.
 
Repères biographiques de Hans Hartung (début)
 
Hans Hartung. Autoportrait, 1922. Huile sur carton marouflé sur toile.
Scénographie
Hans Hartung. Sans titre, 1923 et 1924. Craie noire ou encre sur papier.
 
Hans Hartung. Le Grand Cheval, 1922. Huile sur toile.
 
Hans Hartung. Trois personnes assises, le Kokoschka, 1923.Huile sur panneau de bois contreplaqué.
 
Hans Hartung. T1933-3, 1933. Huile sur toile.
 
Hans Hartung. T1934-2, 1934, 120 x 87 cm. Huile sur toile. Collection particulière. © ADAGP, Paris, 2019.
Scénographie
 
Hans Hartung. Sans titre, 1935. Aquarelle sur papier, 47 x 61.3 cm. Fondation Hartung-Bergman, Antibes. © ADAGP, Paris, 2019. Photo : Fondation Hartung-Bergman.
 
Hans Hartung. T1936-11, 1936. Huile sur toile.
 
Hans Hartung. T1937-1, 1937. Huile sur toile.
 
Hans Hartung. T1936-2, 1936. Huile sur toile. Paris, Centre Pompidou.
Scénographie
 
Hans Hartung. T1938-12, 1938. Huile sur panneau celotex.
 
Hans Hartung. Sans titre, 1938. Fer. Unique sculpture de l'artiste.
Scénographie
 
Hans Hartung. T1938-16, 1938. Collage sur panneau de bois.
 
Hans Hartung. T1938-6, 1938. Huile sur panneau celotex..


2 - 1940-1956 : PEINDRE À TOUT PRIX



Scénographie

1940 – 1956 : PEINDRE À TOUT PRIX

Hans Hartung peint peu pendant la guerre ; il est alors confronté à d’importantes difficultés matérielles. Son engagement dans la Légion étrangère fin 1939 le contraint à réduire considérablement son activité. Quelques oeuvres sur papier témoignent de sa précarité mais aussi de son obstination à travailler. Une série de « têtes » représentées de profil, inspirées de la sculpture de Julio González et du tableau Guernica de Pablo Picasso (1937), incarnent l’effroi de l’artiste face à la violence d’une époque et à l’angoisse de tout perdre.

De retour à Paris, invalide de guerre, Hans Hartung travaille dans un grand dénuement dans l’atelier de Julio González, décédé en 1942. Il poursuit ses recherches d’avant 1939 en reprenant le principe du report et en s’appuyant sur ses dessins antérieurs. Ses nouvelles oeuvres se caractérisent par un agrandissement du format, un style calligraphique plus ample et un emploi accru du signe noir sur fond coloré.

Hartung adapte sa manière de peindre aux contraintes physiques liées à la perte de sa jambe droite. Il exécute désormais des oeuvres directement sur de petits formats. Les centaines d’oeuvres sur papier réalisées à l’encre au milieu des années 1950 jouent un rôle fondamental : grandes comme la main, elles constituent un véritable laboratoire de formes, dont quelques-unes sont reportées
sur toile, composant les peintures dites des « palmes ».

 
Texte du panneau didactique.
 
Hans Hartung. Autoportrait, 1943. Crayon sur papier.
 
Hans Hartung. Sans titre, 1940. Gouache sur papier, 31.50 x 24.50 cm. Fondation Hartung-Bergman, Antibes. © ADAGP, Paris, 2019. Photo : Fondation Hartung-Bergman.
 
Hans Hartung. T1947-12, 1947. Huile sur toile, 146 x 97 cm. Fondation Gandur pour l’Art, Genève. © ADAGP, Paris, 2019.
Scénographie
 
Hans Hartung. T1948-18, 1948. Huile sur toile.
 
Hans Hartung. T1950-8, 1950. Huile sur toile.
Hans Hartung. Sans titre, 1955 à 1956. Encre sur papier.
 
Hans Hartung. Sans titre, 1955, 18.9 x 12.2 cm. Encre sur papier. Fondation Hartung-Bergman, Antibes. © ADAGP, Paris, 2019. Photo : Fondation Hartung-Bergman.
 
Hans Hartung. T1955-9, 1955. Huile sur toile.
Scénographie
 
Hans Hartung. Sans titre, 1955. Encre sur papier.
 
Hans Hartung. T1955-25, 1955. Huile sur toile.
 
Hans Hartung. T1949-22, 1949. Huile sur toile.
 
Hans Hartung. T1949-9, 1949. Huile sur toile, 89 x 162 cm. Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, Düsseldorf. © ADAGP, Paris, 2019. Photo © BPK, Berlin, Dist. RMN-Grand Palais / Walter Klein.
Documents divers et accès à la troisième section.


3 - 1957-1970 : AGIR SUR LA TOILE



Scénographie

1957 – 1970 : AGIR SUR LA TOILE

À la fin des années 1950, Hartung travaille principalement sur papier, réalisant quantité de pastels selon une gestualité rapide et nerveuse, annonciatrice des grattages des années 1960. Les peintures, peu nombreuses, sont les dernières exécutées à l’huile et selon la technique du report. L’artiste agit désormais plus librement sur la toile et parvient spontanément à la forme recherchée, sur de grands formats. À partir de 1960, il expérimente la pulvérisation avec des outils aussi divers que l’aérosol, le spray ou encore un pistolet de carrossier à air comprimé. Ces instruments, qui amplifient le geste, constituent le prolongement de son corps. Afin d’optimiser la collaboration avec les assistants, cette panoplie d’outils est ordonnée, classée, numérotée. Elle est également photographiée, archivée, dans un souci de documenter toutes les étapes du processus de travail.

La gamme colorée, restreinte, joue sur des tons froids, presque acides : le bleu, le vert turquoise très clair, le jaune citron, le brun foncé presque noir ou tirant sur le vert. La superposition des couleurs permet un travail sur la surface picturale par grattage. Cette technique consistant à enlever de la matière fait écho à la xylogravure et à la lithographie, qu’il pratique par ailleurs. Hartung fait dialoguer les différents procédés. On retrouve les incisions et signes graphiques inspirés de la gravure dans les photographies de ciels striés par des éclats de lumière ; celles-ci serventà leur tour de source d’inspiration pour les tableaux aux effets de halo nuageux.

 

Préfiguration du catalogue des œuvres, 1955

Texte du panneau didactique.
 
Catalogue des œuvres, 1957.
Hans Hartung. T1962-L21, T1962-L22, T1962-L23, 1962. Peinture vinylique sur toile.
 
Hans Hartung. P1958-91, 1958. Crayon, pastel et fusain sur papier.
 
Hans Hartung. P1961-35, 1961. Crayon, pastel et grattage sur carte à gratter.
 
Hans Hartung. P1958-239, 1958. Pastel sur papier.
 
Hans Hartung. P1958-89, 1958. Pastel sur papier.
Scénographie
 
Hans Hartung. T1962-U8, 1962. Peinture vinylique sur toile.
 
Hans Hartung. T1962-U8, 1962, 180 x 142 cm. Vinylique sur toile. Fondation Hartung-Bergman, Antibes. © ADAGP, Paris, 2019. Photo : Fondation Hartung-Bergman.
Scénographie
Hans Hartung. Photographies, 1962 à 1971. Épreuves gélatino-argentique.
 
Hans Hartung. Autoportrait, 1966. Épreuve gélatino-argentique. Fondation Hartung-Bergman, Antibes. © ADAGP, Paris, 2019. Photo : Fondation Hartung-Bergman.
 
Catalogue de l'exposition « Les photographies de Hans Hartung », 1980. Chalon-sur-Saône, musée Nicéphore-Niépce.
Hans Hartung. Portraits (Sonja Henie, Mark Rothko ... Éric Rohmer, Werner Schmalenbach), 1959 à 1981. Épreuves gélatino-argentique.
Hans Hartung. Petits formats, 1961 à 1966. Peinture vinylique sur toile.
 
Hans Hartung. T1966-H41, 1966. Peinture vinylique sur toile, 19 x 27 cm. Fondation Hartung-Bergman, Antibes. © ADAGP, Paris, 2019. Photo : Fondation Hartung-Bergman.
 
Hans Hartung. T1966-K40, 1966. Peinture vinylique sur toile, 38 x 61 cm. Fondation Hartung Bergman, Antibes. © ADAGP, Paris, 2019. Photo : Fondation Hartung-Bergman.
 
Hans Hartung. T1961-H4, 1961. Peinture vinylique et pastel sur toile.
 
Scénographie. Accès à la quatrième section.


4 - 1971-1989 : LE GESTE LIBÉRÉ



Scénographie
1971 – 1989 : LE GESTE LIBÉRÉ

Au début des années 1970, la palette de Hartung prend des accents inattendus en osant des associations de couleurs qui semblent se mettre au diapason d’une époque marquée par l’esthétique pop et le psychédélisme. L’année 1973 s’avère très prolifique, avec 142 peintures, 591 oeuvres sur papier, 121 estampes. Si une partie de cette production est réalisée à Paris, dans l’atelier de la rue Gauguet, l’essentiel voit le jour dans la nouvelle propriété d’Antibes, où Hans Hartung et Anna-Eva Bergman s’installent au cours de l’été. L’expérimentation se déploie alors dans deux grands ateliers, dont un à ciel ouvert. Le peintre s’entoure d’une équipe hébergée dans la propriété. L’organisation du travail et le rythme de production ne sont pas sans évoquer une factory à la façon d’Andy Warhol...

Les peintures sur carton témoignent de l’amplification de la production (14 cartons réalisés dans la journée du 29 mars 1977). Hartung se sert de larges rouleaux de lithographie pour peindre des tableaux de grand format et emploie le carton baryté, support utilisé en photographie dont il exploite la brillance dans plusieurs séries.

De 1977 à 1986, Hartung réinvente ses outils. Le balai de branches de genêt trempées dans la peinture et frappées sur la toile, la serpette, la tyrolienne — utilisée dans le bâtiment pour les enduits — et le pulvérisateur à vigne sont quelques-uns des instruments trouvés ou fabriqués pour projeter, tracer, gratter, brosser, abraser, etc. De 1986 à 1989, très affaibli physiquement par un accident cardiovasculaire, le peintre intensifie pourtant son rythme de production de manière spectaculaire, dans une fureur de
peindre qui s’exprime à travers de très grands formats allant jusqu’à 3 × 5 mètres.



 
Texte du panneau didactique.
 
François Walch. Hans Hartung dans son atelier d’Antibes, 1975.
Photographie.
© ADAGP, Paris 2019. Photo : François Walch.
Catalogue des outils, 1974. Photographie : Atelier Hartung.
 
Hans Hartung. T1973-R9, 1973. Acrylique sur toile.
 
Hans Hartung. T1971-R24, 1971. Acrylique sur toile.
Scénographie
 
Hans Hartung. T1973-E12, 1973, 154 x 250 cm. Acrylique sur toile. Fondation Gandur pour l’Art, Genève. © Fondation Gandur pour l’Art, Genève. © ADAGP, Paris, 2019. Photo : Sandra Pointet.
 
Hans Hartung. T1973-R32, 1973. Acrylique sur toile.
Scénographie
Scénographie (voir ci-dessous les panneaux des deux côtés)
Hans Hartung. Petits formats, 1973 à 1981. Cartons "barytés".
 
Hans Hartung. P1974-A49, 1974. Acrylique sur carton baryté.
 
Hans Hartung. P1973-B71, 1973. Acrylique sur carton baryté, 74.5 x 104.5 cm. Fondation Hartung-Bergman, Antibes. © ADAGP, Paris, 2019. Photo : Fondation Hartung-Bergman.
Hans Hartung. Céramiques et gravures sur bois.
 
Hans Hartung. C1972-24, 1972. Céramique.
 
Hans Hartung. H1973-5, 1973. Xylographie et pochoir sur vélin de BFK Rives. Imprimeur : Rüdiguer Erben, Saint-Gall, Erker presse.
Scénographie
 
Hans Hartung. T1982-R11, 1982. Acrylique sur toile.
 
Hans Hartung. T1982-E15, 1982. Huile sur toile, 185 x 300 x 4 cm. Tate, Londres (acquisition 1998).
Ces 14 œuvres ont été réalisées le 27 mars 1977 par Hans Hartung.
Acrylique seul, ou encre seule, ou encre avec pastel, ou encre avec acrylique, sur carton baryté.
Scénographie
 
Hans Hartung. T1989-K36, 1989. Acrylique au pistolet sur toile, 162 x 100 cm. © Musée d’Art Moderne de Paris / Roger-Viollet. © ADAGP, Paris, 2019. Photo: Julien Vidal / Parisienne de Photographie.
 
Hans Hartung. T1989-R45, 1989. Acrylique sur toile.
Scénographie
 
Hans Hartung. T1987-H5, 1987. Acrylique sur toile.
 
Hans Hartung. T1989-N10, 1989. Dernière œuvre peinte par Hans Hartung. Acrylique sur toile.


Repères biographiques

1904, 21 septembre
Naissance de Hans Hartung, dans un milieu aisé, ouvert à la musique et à la peinture.
1912 – 1914
Installation à Bâle. Découverte de l’astronomie et de la photographie, deux passions qu’il cultivera tout au long de sa vie. En 1914, retourà Leipzig. Son père s’engage comme médecin dans l’armée.
1924 – 1925
Études de philosophie et d’histoire de l’art à l’université et à l’Académie des arts de Leipzig.
1926
Pendant l’été, voyage avec le jeune peintre réaliste Fritz Schulze en Italie et en France. Il visite à Dresde la grande exposition nternationale de peinture, où il admire le Douanier Rousseau, Rouault, Matisse, Léger, Braque, Picasso…
1927
Arrivé à Paris, Hartung s’inscrit à l’académie André Lhote.
1929
En mai, rencontre à Paris de la jeune peintre norvégienne Anna-Eva Bergman, qu’il épouse en septembre de la même année. Le couple s’installe à Dresde.
1931
En novembre, première exposition de Hartung à la galerie Kunstausstellung Kühl de Dresde.
1932
En septembre, le père de Hans Hartung meurt, ce qui provoque chez lui une crise profonde.
1933 – 1934
Hans Hartung et Anna-Eva Bergman partent s’installer aux Baléares, sur la côte nord de Minorque, où ils font construire une maison-atelier.Face à de nombreuses difficultés matérielles, le couple quitte l’Espagne en novembre
1934 – 1935
De retour à Berlin, Hartung est inquiété par la Gestapo. Il se réfugie à Paris et s’installe rue Daguerre. Anna-Eva Bergman, malade, reste hospitalisée à Berlin.
1939 – 1944
Divorcé d’avec Anna-Eva Bergman, Hartung épouse en juillet 1939 l’artiste Roberta González, qu’il a rencontrée par l’intermédiaire de son père, le sculpteur Julio González. Lorsque la guerre éclate, il s’engage à deux reprises dans la Légion étrangère. Blessé lors de la bataille de Belfort en 1944, il est amputé de la jambe droite. La guerre n’a cependant pas totalement interrompu son activité artistique.
1945 – 1946
Naturalisé français, Hartung est décoré de la Légion d’honneur, de la Médaille militaire et de la Croix de guerre.
1947
Il se lie d’amitié avec Pierre Soulages, expose ses toiles anciennes et récentes à la galerie Lydia Conti à Paris. Le cinéaste Alain Resnais, rencontré grâce à l’historienne d’art Madeleine Rousseau, réalise un court métrage intitulé Visite à Hans Hartung.
1948 – 1949
Le psychiatre Ottomar Domnick présente des toiles de Hartung dans une exposition de peinture abstraite française qui circule en Allemagne. Il édite la première monographie, trilingue, dédiée à Hans Hartung.
1952
Retrouvailles entre Anna-Eva Bergman et Hans Hartung, qui se remarieront cinq ans plus tard. S’ouvre alors une période de sérénité dans la vie et l’oeuvre du peintre. La Kunsthalle de Bâle organise la première exposition personnelle d’envergure de l’artiste depuis la guerre.
1957
Hartung s’entoure d’assistants pour préparer et manipuler les toiles, ainsi que d’une documentaliste, commençant un travail d’archivage
systématique de son oeuvre.
1959
Aménagement d’un nouvel atelier rue Gauguet à Paris, dans le quartier du parc Montsouris, d’après les plans de l’artiste.
1960
Hartung reçoit le Grand Prix de peinture de la Biennale de Venise, ex aequo avec Jean Fautrier. Il abandonne définitivement le procédé du report.
1964
Croisière avec Anna-Eva Bergman jusqu’au cap Nord et à la frontière soviétique dont il rapporte plusieurs centaines de photos.
1966
Voyage à Tokyo, nombreuses photographies.
1968 – 1969
Rétrospective organisée au musée national d’Art moderne à Paris, présentée ensuite à Houston, Québec et Montréal.
1973
Emménagement du couple Hartung-Bergman à Antibes.
1974
Hartung fête son soixante-dixième anniversaire. Multiples manifestations et publications.
1975
Vingt-sept peintures récentes sont exposées au Metropolitan Museum de New York.
1976
Le livre Autoportrait, rédigé à partir de nombreux entretiens avec l’artiste, est publié chez Grasset.
1977
Hartung est élu membre de l’Institut, à l’Académie des beaux-arts, à Paris. Il expose ses photographies pour la première fois (Cercle Noroit, Arras).
1980
Exposition des oeuvres de la période 1922-1939 au musée d’Art moderne de la Ville de Paris.
1987, 24 juillet
Mort d’Anna-Eva Bergman à Grasse. Hartung entre dans une phase d’intense production et se confronte à de très grands formats.
1989
Hartung meurt le 7 décembre à Antibes. Son dernier tableau, T1989-R10, est daté du 16 novembre.


Repères biographiques de Hans Hartung