Parcours en images de l'exposition

GALLERIA
Éva Jospin

avec des visuels mis à la disposition de la presse
et nos propres prises de vue

Parcours accompagnant l'article publié dans la Lettre n°541 du 16 février 2022




Les numéros des œuvres ci-dessous sont ceux du dépliant remis à l'entrée de l'exposition.

 
Affiche de l'exposition
 
Éva Jospin présentant ses œuvres à la presse

Un anniversaire et une carte blanche

Il y a 10 ans déjà, le Musée de la Chasse et de la Nature faisait l'acquisition de la Forêt d'Éva Jospin. Première œuvre de l'artiste à entrer dans une collection muséale, cette Forêt suscite encore et toujours, chez qui s'en approche, curiosité et émerveillement. En carton brut, découpée, échevelée, l'œuvre de prime abord impénétrable s'offre telle une porte ouverte à toutes les rêveries et les suppositions. Exposée sous les combles de l'hôtel
de Mongelas, c'est une tranche de merveilleux que le musée propose à ses visiteurs, une forêt de conte de fées ou de cauchemar au gré des projections de chacun.

10 ans plus tard, pour sa saison hivernale, le musée donne carte blanche à Eva Jospin, lui confiant d'investir les salles de ses œuvres récentes auxquelles s'ajoute une création nouvelle : la Galleria qui inspire le titre de l'exposition.

Pergola, nymphées et cénotaphe ponctuent les salons de peintures du premier étage du Musée. Des lianes et des plantes éphémères s'insinuent sous ses combles tandis que Galleria se déploie dans la salle d'exposition temporaire du rez-de-chaussée. Dans cette dernière création, un long et monumental passage voûté où architecture et nature sont indissociables et que le visiteur est invité à traverser, on

 

identifie les thématiques chères à l'artiste. Celles des jardins baroques italiens, des rocailles fantaisistes du XVIIIe siècle et des grottes féeriques. On y décèle aussi son admiration pour les studiolos de la Renaissance, les cabinets de savants et d'érudits chargés d'objets et de naturalia, de représentations microcosmiques de la nature, fragiles et précieuses à la fois.

Devenu son matériau « signature », le carton se fait pierre en l'espace d’un mur immense ou dans celui d’une voûte, puis futaie et taillis autour de la Galleria, enfin dentelle, orfèvrerie et marqueterie à l'intérieur des caissons qu'Éva Jospin envisage comme autant de sculptures à découvrir.

Plus qu'une exposition, c'est un monde en soi que le visiteur est invité à pénétrer, au cœur de l'expérience esthétique et immersive que propose notamment la Galleria. Pour cette exposition imbriquée dans les salles du Musée de la Chasse et de la Nature, Eva Jospin a souhaité s’entourer d'artistes qu’elle aime et a choisi d'inviter Faustine Cornette de Saint-Cyr, Aurore d'Estaing et Guillaume Krattinger, unis par une même sensibilité au temps qui passe et à la fragilité des êtres. Ils s’emparent respectivement des murs et des vitrines du salon des Chiens, du cabinet des Porcelaines, du salon des Oiseaux, du cabinet de Darwin et de la chambre de la Tique.


Texte du panneau didactique.


1 - Éva Jospin. Balcon, 2015

Métal et carton. Collection de l’artiste. Courtesy galerie Suzanne Tarasiève.



Éva Jospin. Balcon, 2015. Photo Béatrice Hatala.
Éva Jospin. Balcon, 2015. Photo Béatrice Hatala.
 
Éva Jospin. Balcon (détail), 2015. Photo Béatrice Hatala.
 
Éva Jospin. Balcon (détail), 2015. Photo Béatrice Hatala.


2 - Éva Jospin. Galleria, 2021

Bois, carton, dessin à l’encre de Chine, broderie, fil de laiton et cuivre, coquillages.
Collection de l’artiste. Courtesy galerie Suzanne Tarasiève.



Scénographie avec Matera, à gauche et Galleria, à droite. Photo Béatrice Hatala.
 
Éva Jospin. Galleria, 2021. Photo Béatrice Hatala.
 
Éva Jospin. Galleria, 2021. Photo Béatrice Hatala.
 
Éva Jospin. Galleria (vue partielle), 2021. Photo Béatrice Hatala.
 
Éva Jospin. Galleria (vue partielle), 2021. Photo Béatrice Hatala.
Éva Jospin. Galleria (détail), 2021. Photo Béatrice Hatala.
 
Éva Jospin. Galleria (détail), 2021.
 
Éva Jospin. Galleria (détail), 2021.
 
Éva Jospin. Galleria (détail), 2021. Photo Béatrice Hatala.
 
Éva Jospin. Galleria (détail), 2021. Photo Béatrice Hatala.


3 - Éva Jospin. Matera, 2019

Bois, carton, papier coloré, pigment. Collection de l’artiste. Courtesy galerie Suzanne Tarasiève.



Éva Jospin. Matera, 2019. Photo Béatrice Hatala.
 
Éva Jospin. Matera (détail) 2019. Photo Béatrice Hatala.
 
Éva Jospin. Matera (détail) 2019. Photo Béatrice Hatala.


4 - Faustine Cornette de Saint-Cyr. Voyage au bout de la nuit, 2017

Pages de papier pliées. Collection particulière.

5 - Aurore d’Estaing. Portraits de famille, 2019-2021
Aquarelles sur papier noir. Collection de l’artiste.

6 - Éva Jospin. Cappricio, 2019
Carton, papier coloré, métal, laiton et plâtre. Collection Renschdael Art Foundation.



 
4 - Faustine Cornette de Saint-Cyr. Voyage au bout de la nuit, 2017. Photo Béatrice Hatala.
 
6 - Éva Jospin. Cappricio, 2019. Photo Béatrice Hatala.
5 - Aurore d’Estaing. Portraits de famille (rangée du milieu), 2019-2021. Photo Béatrice Hatala.


7 - Éva Jospin. Cénotaphe, 2020.

Bois, carton, papier coloré, coquillages, liège, cuivre et laiton.
Collection de l’artiste. Courtesy galerie Suzanne Tarasiève.



Éva Jospin. Cénotaphe, 2020. Photo Béatrice Hatala.
 
Éva Jospin. Cénotaphe, 2020. Photo Béatrice Hatala.
 
Éva Jospin. Cénotaphe, 2020. Photo Béatrice Hatala.
Éva Jospin. Cénotaphe, 2020. Photo Béatrice Hatala.


8 - Éva Jospin. Nymphées, 2019
Bois, carton, papier coloré, laiton, cire et plâtre. Collection Renschdael Art Foundation.

9 - Éva Jospin. Encre des grottes, 2017
Encre sur papier. Collection de l’artiste. Courtesy galerie Suzanne Tarasiève.



8 - Éva Jospin. Nymphées, 2019. Photo Béatrice Hatala.
 
8 - Éva Jospin. Nymphées, 2019. Photo Béatrice Hatala.
 
8 - Éva Jospin. Nymphées, 2019. Photo Béatrice Hatala.
 
8 - Éva Jospin. Nymphées (détail), 2019. Photo Béatrice Hatala.
 
8 - Éva Jospin. Nymphées (détail), 2019. Photo Béatrice Hatala.
 
8 - Éva Jospin. Nymphées (détail), 2019.
 
8 - Éva Jospin. Nymphées (détail), 2019.
 
8 - Éva Jospin. Nymphées (détail), 2019 et 9 - Encre des grottes. Photo Béatrice Hatala.
 
9 - Éva Jospin. Encre des grottes, 2017.


10 - Éva Jospin. Forêt, 2010

Bois et carton. Collection Musée de la Chasse et de la Nature.



Éva Jospin. Forêt, 2010. Photo Béatrice Hatala.
Éva Jospin. Forêt, 2010. Photo Béatrice Hatala.


11 - Faustine Cornette de Saint-Cyr. Sans titre, 2014-2021

Huit bocaux. Collection de l’artiste.



Faustine Cornette de Saint-Cyr. Sans titre, 2014-2021. Photo Béatrice Hatala.
 
Faustine Cornette de Saint-Cyr. Sans titre, 2014-2021.
 
Faustine Cornette de Saint-Cyr. Sans titre, 2014-2021. Photo Béatrice Hatala.


12 - Guillaume Krattinger. Sans titre, 2019
Verre borosilicate et bois vernis.

13 - Guillaume Krattinger. Souffles 2 et 3, 2017
Verre borosilicate et bois.

14 - Guillaume Krattinger. Souffles 11, 12 et 13, 2019
Verre borosilicate.



 
Guillaume Krattinger. Scénographie. Photo Béatrice Hatala.
 
12 - Guillaume Krattinger. Sans titre, 2019.
 
13 - Guillaume Krattinger.  Souffles 2 et 3, 2017.
 
14 - Guillaume Krattinger. Souffles 11, 12 et 13, 2019.


15 - Faustine Cornette de Saint-Cyr.
La Recherche du grand gibier blessé
, 2021

Livre encadré. Collection de l’artiste.

16 - Éva Jospin. Envahissement, 2021
Installation in situ. Carton. Collection de l’artiste. Courtesy galerie Suzanne Tarasiève.



 
15 - Faustine Cornette de Saint-Cyr. La Recherche du grand gibier blessé, 2021. Photo Béatrice Hatala.
 
16 - Éva Jospin. Envahissement, 2021. Photo Béatrice Hatala.