Introduction |
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Masque de Nô. © Musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Sandrine Expilly. |
Section 1 - VISIONS DES ENFERS
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I - Les enfers en Asie orientale - Chine et Japon
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Démons (oni). Masques décoratifs, début du XXe siècle. Japon. Bois peint. Musée du quai Branly-Jacques Chirac. |
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Démons. Têtes de marionnettes, XVIIe siècle. Chine, Hainan. Bois laqué et peint. Musée du quai Branly-Jacques Chirac. |
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Songdi wang, roi du troisième enfer, 1517. Chine. Fonte de fer. Musée national des arts asiatiques Guimet. |
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Masque et costume de démon de la montagne (namahage), fin du XXe siècle. Akita, Japon. Paille, bois peint et plastique. Fondation Orient, Musée de l’Orient, Lisbonne. |
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Juge des enfers. Marionnette à fils, vers 1990. Chine. Bois peint et textile. Fondation Orient, Musée de l’Orient, Lisbonne. |
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Mère de Mulian et Mulian. Marionnettes à fils, vers 1990. Chine. Bois peint et textile. Fondation Orient, Musée de l’Orient, Lisbonne. |
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Vase à décor de démons (oni). Fin du XIXe siècle. Atelier Hiotiyen, Tokyo, Japon. Porcelaine à décor ajouré, émaux polychromes et or. Cité de la céramique – Sèvres et Limoges.
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Figurines de théâtre d’ombres : Mulian descend aux enfers sauver sa mère. XIXe siècle. Chine. Cuir découpé et peint. Fondation Orient, Musée de l’Orient, Lisbonne.
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II - L'Asie du Sud-Est et les temples aux enfers de Thaïlande
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Scénographie |
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Porte des enfers (entrée de la salle), 2017. Résine, peinture. Créé par la société QFX Workshop à la demande du Musée du quai Branly-Jacques Chirac. |
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Bodhisattva Vajrapani, 2e moitié du Xe siècle. Cambodge, grès. Musée national des arts asiatiques Guimet, Paris. |
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Peinture sur toile représentant les dix dernières incarnations du Bouddha. Peinture verticale représentant les "Dix dernières incarnations antérieures du Bouddha" du "Dasajâtaka", illustrée chacune dans une alvéole sur fond différent, l'ensemble étant surmonté d'une scène de la vie du Bouddha, la "Victoire sur Mâra" ("mâravijaya") avec le Bouddha en "bhûmiparsamudrâ" ("prise de la terre à témoin"). La lecture est de bas en haut, des incarnations les plus distantes (la dernière de ces incarnations étant le Vessantara jâtaka) jusqu'à l'Eveil. © Musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Patrick Gries, Valérie Torre. |
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Manuscrit en accordéon sur papier racontant le voyage de Phra Malai aux enfers.
© Musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Thierry Ollivier, Michel Urtado.
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Preecha Rachawong (né en 1961). Les Trois Mondes, peinture du temple sur rouleau, 2017. Thaïlande, Chiang Raï. Peinture sur toile de coton. Musée du quai Branly-Jacques Chirac.
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Tête de démon (asura), fin du XIIe ou début du XIIIe siècle. Cambodge, grès. Musée national des arts asiatiques Guimet, Paris.
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Arbre à épines, damnés et bourreau, 2017. Thaïlande, Bangkok. Résine, toile de coton, peinture. Créé par la société QFX Workshop à la demande du Musée du quai Branly-Jacques Chirac.
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Projections de vidéos
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Section 2 - FANTÔMES ERRANTS ET VENGEURS
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I - Yûrei : l'apparition des fantômes à la période Edo (vers 1600-1868) (Japon)
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Costume d’Hannya, masque et kimono de théâtre nô, 2e moitié du XIXe siècle. Japon. Masque en bois peint. Musée du quai Branly-Jacques Chirac. |
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Usofuki. Masque de kyôgen, XIXe siècle, Japon. Institut Bruno Lussato & Marina Fédier, Bruxelles. |
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Hannya, tête de marionnette bunraku, XXe siècle, Japon. Bois peint, crin de cheval. Fondation Orient, Musée de l’Orient, Lisbonne. |
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Hannya blanche (shiro Hannya). Masque de théâtre nô et sa boîte, XVIIe siècle. Bois peint et laqué, textile. Institut Bruno Lussato & Marina Fédier, Bruxelles. |
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Peinture du fantôme d'Oiwa, signée Ikkyo. Représentation du fantôme d'Oiwa, reconnaissable à son visage difforme. Les feux follets qui entourent le personnage signifient l'immanence du spectre et son désir de vengeance. © Musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Claude Germain. |
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Oiwa est le plus célèbre des fantômes japonais. La pièce de kabuki Yotsuya Kaidan raconte comment la malheureuse Oiwa fut défigurée, empoisonnée et jetée dans une rivière, à l’initiative de son mari. Hanté par le spectre hideux qu’il a engendré, celui-ci sombre dans la folie au point de tuer sa nouvelle épouse. |
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Scénographie |
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Utagawa Toyokuni (1769-1825). L’acteur Onoe Matsusuke I dans le rôle du fantôme d’Iohata, 1804. Japon, estampe. Musée des beaux-Arts, Nancy. |
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Le fantôme d'Oyuki, par Maruyama Okyo (1733-1795). © Musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Claude Germain. |
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Peinture de fantôme, signée Iguchi Kashu (1890-1930). Représentation classique de fantôme (yurei) portant un linceul blanc, des cheveux détachés et dépourvu de pieds. © Musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Claude Germain. |
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Scénographie |
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Ce diptyque d’Utagawa Kuniyoshi représente le spectre Asakura Togo et le seigneur Hotta Kozuke, respectivement interprétés par les acteurs Ichikawa Kodanji et Bando Ikasaburo IV. Ces deux personnages sont les héros de la pièce "Higashima Sakura Zochi". © Musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Claude Germain. |
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Le fantôme de Kamata Matahachi d'Utagawa Kunisada. Portraits des deux personnages principaux de la pièce de kabuki « Le fantôme de Kamata Matahachi », mise en scène à Tokyo en 1855. - Le seigneur Mari Yashiro, représenté à droite, a commis un adultère avec la veuve de son frère. © Musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Claude Germain. |
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Katsushika Hokusai (1760-1849). Série Hyakumonogatari, les « Cent histoires ». Le fantôme d’Okiku, 1831-1832. Japon. Estampe. Bibliothèque nationale de France, Paris. |
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Repose-poignets pour la calligraphie. Datés (Showa 2) 1927 et ère Taisho (1912-1926). Japon. Bambou gravé. Collection Galerie Mingei Japanese Arts, Paris. |
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Scénographie
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Shigeru Mizuki (1922-2015). Portfolio signé, vers 1990. Japon, impression sur papier. Collection Stéphane Beaujean, Paris.
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Masque de yokaé. © Musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Claude Germain.
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Équipe de Baseball de zombies. © Musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Claude Germain.
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Scénographie avec :
Esprit de guerrier (heita). Masque de théâtre nô, XIXe siècle. Japon, bois peint. Musée du quai Branly-Jacques Chirac.
Visage ensanglanté. Tête de marionnette bunraku, XXe siècle. Japon. Bois peint. Fondation Orient, musée de l’Orient, Lisbonne.
Esprit d’homme. Masque de théâtre nô, XIXe siècle. Japon, bois peint. Musée du quai Branly-Jacques Chirac.
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II - Les fantômes superstars
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Scénographie |
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Masque de Nô. © Musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Claude Germain. |
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Le labyrinthe d’herbes |
Extraits du film de Shuji Terayama (1935-1983) « Le Labyrinthe d’herbes », 1979.
Un homme hanté par une mélodie retourne sur les lieux de son enfance et affronte les démons de ses souvenirs, créatures cruelles et exubérantes. |
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Squelette support de pipe, signé Issen. Le squelette est un sujet fréquent des sculptures de petit format (netsuke et okimono) qui permet aux artistes de jouer sur les zones ajourées et sur la précision du détail anatomique. © Musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Claude Germain. |
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Katsushika Hokusai (1760-1849). Étude pour un visage de femme fantomatique ou de noyée, vers 1840. Japon. Lavis d’encre de Chine et rehauts de rose sur papier. Musée national des arts asiatiques Guimet, Paris. |
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La Princesse Takiyasha et le spectre squelette. © Victoria & Albert Museum, London. |
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Katsukawa Shunshô (1726-1793). L’acteur Ichikawa Danjurô V dans le rôle du spectre de Seigen, 1783. Japon. Estampe. Musée national des arts asiatiques - Guimet. |
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Daisuke Ichiba (né en 1963). Sans titre, 2014. Japon. Encre et couleurs sur papier. |
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III - Revenants affamés, spectres de la forêt et autres phi de Thaïlande
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Thanongsak Pakwan (né en 1984). L’Esprit de la forêt Phi Pong Dong, 2015. Thaïlande, Chiang Raï. Acrylique sur toile. Musée du Quai Branly Jacques Chirac, Paris. |
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Rival. Anupong Chantorn peint des créatures infernales et des damnés sur des robes monastiques, souvent décorées de diagrammes et de formules de protection. La souffrance de ces personnages illustre la loi de la rétribution des actes (karma) dans la tradition de la peinture bouddhique des enfers. Les personnages suscitent aussi le sentiment de compassion qui est, avec la connaissance, l’autre qualité conduisant à la libération.
L’utilisation des diagrammes magiques et, surtout, des vêtements monastiques, permet de transmettre des mérites aux défunts pour apaiser leur souffrance et permettre leur retour dans le cycle des réincarnations. Les personnages, tenant à la fois du moine et du damné famélique des enfers (phi prêt), possèdent deux niveaux de lecture.
On peut y voir une représentation de damnés expiant leurs fautes en se réfugiant dans la religion et l’ascèse, ou bien des moines décadents envoyés aux enfers. A cet égard, l’œuvre d’Anupong a parfois été vue comme une critique de la communauté monastique qui pervertit la religion, notamment à travers le commerce des amulettes (représentées ici dans le sac du moine) très lucratif en Thaïlande. © Musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Claude Germain. |
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Ce programme de vidéos présente 5 films et une publicité dans lesquels des fantômes apparaissent.
- Krasü (Demoniac Beauty) (Bin Banluerit, 2002). Vous verrez la tête de Krasü voler à travers les airs à la poursuite d’enfants à dévorer !
- Re-Cycle (Oxide Pang et Danny Pang, 2004). Des pendus, phi grisâtres au cou démesuré, hantent une forêt.
- The Victim (Monthon Arayangkoon, 2006). Une actrice joue le rôle de la victime lors de reconstitutions par la police. Elle est persécutée par la morte qu’elle incarne.
- The Spiritual World (Tharatap Thewsomboon, 2007). Une jeune médium est prise au piège d’une ville hantée.
- Publicité pour des ampoules électriques.
- The Snow White (Sarawut Intaraprom, 2010). Sur un lit d’hôpital, le fantôme d’une femme enceinte se venge de façon atroce.
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Phi ta bo, le fantôme aveugle. Affiche de film d'horreur thaï de 1981. Artiste anonyme, imprimé en Thaïlande par The Siam Offset Co. Ltd. Résumé du film: Le personnage principal s'est fait volé ses yeux par un médecin qui les greffa à son épouse. Son fantôme revient pour les récupérer. © Musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Claude Germain. |
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Affiche du film Ngeun pak phi (l'argent dans la bouche du fantôme). Affiche de film d'épouvante thaï de 1981, réalisé par Chana Kraprayon. Imprimé à Alex Imprimerie SARL par Sat Muntharanon. Résumé du film: Trois adolescents peu scrupuleux volent l'argent qui avait été placé dans la bouche d'un défunt, conformément à la coutume funéraire. Le fantôme du malheureux vient à la recherche des voleurs pour leur infliger une correction. © Musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Claude Germain. |
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Scénographie avec une représentation de Nang Nak (Mademoiselle Nak).
Mannequin de Nang Nak, 2011. Résine, cheveux et toile de coton.
Créé par la société QFX Workshop à la demande du musée du Quai Branly - Jacques Chirac, Paris. |
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Figurine du moine bouddhiste (Louang Pho) Somdet To. © Musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Claude Germain. |
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Affiche de film (mè nak phra Khanong) La femme fantôme. Affiche de film d'épouvante de la fin des années 1970. Artiste: Suvit Film tiré de l'histoire de Nang Nak (femme serpent), une jeune femme morte en couche alors que son mari était parti à la guerre. Au retour de celui-ci, un fantôme se manifeste avec des serpents et portant un enfant. © Musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Claude Germain. |
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L'ogresse de la forêt, Phi Mè Nay. Phi Mè Nay est un esprit qui habite les ruisseaux près des forets. Quand le ruisseau s’assèche, il devient un château dans lequel elle attire les hommes de passage et seuls les plus vertueux d’entre eux peuvent s'en échapper. © Musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Claude Germain. |
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Scénographie avec un mannequin de Phi Pop.
Mannequin de Phi Pop, 2017. Résine, cheveux et toile de coton.
Créé par la société QFX Workshop à la demande du musée du Quai Branly - Jacques Chirac, Paris. |
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Tête volante de Phi Krasü, 2011. Résine, cheveux et toile de coton. Créé par la société QFX Workshop à la demande du musée du Quai Branly - Jacques Chirac, Paris. |
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Uttaporn. Nimmalaikaew (né en 1980). On the Buddha’s hand, 2017. Thaïlande. Huile sur toile. Prêt de l’artiste. |
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Figure d'ombres : esprit (phi) féminin. © Musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Claude Germain. |
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Figurine de théâtre d'ombres: esprit masculin (Phi Chin). Silhouette montée sur baguette et non peinte. Personnage de damné à l'aspect difforme et mutilé (bras et oeil manquant). © Musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Claude Germain. |
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Figure d'ombres : esprit (phi). © Musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Claude Germain. |
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Figure d'ombres : esprit Phi Phray. © Musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Claude Germain. |
Section 3 - LA CHASSE AUX FANTÔMES
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I - Taoïsme et exorcisme en Chine
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Scénographie |
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Costume de prêtre taoïste, XXe siècle. Chine. Soie et coton. Fondation Orient, Musée de l’Orient, Lisbonne. |
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Les armes de l'exorciste
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Vitrine avec les armes de l'exorciste :
Yijing (Le Livre des mutations). Éditeur Wu Jishi (actif de 1573 à 1619). Édition de 1615. Chine, province de l’Anhui. Bibliothèque nationale de France, Paris.
Diagramme et signes cosmiques gravés sur des miroirs et des épées de la Grande Pureté, 1958. Chine. Estampe. Bibliothèque nationale de France, Paris.
Papier talisman. Seconde moitié du XXe siècle. Chine. Estampe. Musée du Quai Branly - Jacques Chirac, Paris.
Sapèque, fin du XIXe siècle. Chine, fer. Musée du Quai Branly - Jacques Chirac, Paris.
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Sapèque (Epée d'exorcisme). © Musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Claude Germain. |
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Scénographie avec trois Vampires sauteurs (jiangshi).
Costumes. Bottes, chapeaux, manteaux et robes de mandarin de théâtre. Fin du XIXe – début du XXe siècle. Chine. Soie et coton.
Musée du Quai Branly - Jacques Chirac, Paris. |
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Mr. Vampire |
Extraits du film de Ricky Lau (né en 1949), « Mr Vampire » (titre de la version anglaise), 1985.
La « Kung-fu comedy » « Mr Vampire » a rendu célèbre le personnage du « vampire sauteur » (jiangshi). Pour le contrôler ou le combattre, le prêtre exorciste, Mr. Vampire, use de la magie taoïste : charme, diagrammes et sabres à sapèques.
Si vous croisez un jiangshi, cessez de respirer car ces vampires sentent le souffle vital des humains et s’en nourrissent. |
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Xie (Hex) |
Extrait du film de Kuei Chih-hung (1937-1999) « Xie » (version anglaise : « Hex »), 1980.
Mélange entre « Les Diaboliques » de Georges Clouzot et les films de fantômes japonais, « Hex » concentre toute la folie macabre du film d’horreur de Hong-Kong. |
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Scénographie avec trois autels taoïstes, 20e siècle, Chine.
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Guandi, XVIIIe siècle. Chine. Porcelaine. Musée national des arts asiatiques - Guimet.
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Autel taoïste, 20e siècle, Chine.
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II - Esprits des lieux
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Scénographie avec les masques et costumes de Phi Ta Khon (Thaïlande). |
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Fonctionnaire militaire assistant du dieu des Murailles et des Fossés, seconde moitié du XXe siècle. Chine. Textile, bois peint et carton. Fondation Orient, Musée de l’Orient, Lisbonne. |
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Dieu des Murailles et des Fossés, milieu du XIXe siècle. Chine. Bois. Fondation Orient, Musée de l’Orient, Lisbonne. |
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Amulette. © Musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Claude Germain. |
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Masque du Dixi : Pang De. © Musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Claude Germain.
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Masque du Dixi : Su Baotong. © Musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Patrick Gries.
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Hocus Pocus |
Extraits du film de Yuet Sang Chin « Ren he gui » (Hocus Pocus), 1984.
Une troupe de comédiens est persécutée par un lutin farceur et des vampires sauteurs. Ce film d’horreur burlesque mêle les créatures de la série Mr. vampire aux figures classiques de l’opéra chinois. |
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III - Magie et culte des esprits en Thaïlande
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Statuettes. Métal gravé et doré et cheveux et poudre dorée, toile de coton à diagrammes magiques. Musée du Quai Branly - Jacques Chirac, Paris. |
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Couteaux magiques (mit mo), fin du XXe siècle. Thaïlande. Bois et métal. Musée du Quai Branly - Jacques Chirac, Paris. |
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Poupées à esprit « ange gardien », 2016. Thaïlande, Bangkok. Bandes de coton imbibées de résine et d’huile magique. Musée du Quai Branly - Jacques Chirac, Paris. |
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Gu (Bewitched) |
Extrait d’un film de Chih-Hung Kuei (1937-1999). Dans ce film de magie noire de Hong-Kong tourné en Thaïlande en 1981, un sorcier recueille de l’huile de cadavre. |
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IV - Rites funéraires et cultes des ancêtres (Chine, Vietnam et Thaïlande)
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Scénographie |
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Zhenmushou (Monstre-gardien de tombeaux), fin du Ve – début du VIe siècle, dynastie des Wei du Nord (386-534). Chine. Terre cuite. Musée Cernushi, musée des Arts de l’Asie de la Ville de Paris. |
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Zhenmushou (Monstre-gardien de tombeau), fin du Ve – début du VIe siècle, dynastie des Wei du Nord (386-534). Chine. Terre cuite. Musée Cernushi, musée des Arts de l’Asie de la Ville de Paris. |
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Zhenmushou (Monstre-gardien de tombeau), VIIIe siècle. Chine. Terre cuite à glaçure sancai. Musée Cernushi, musée des Arts de l’Asie de la Ville de Paris. |
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V - Retour dans le cycle des réincarnations
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Scénographie |
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Panneau didactique |
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Kannon porteur de lotus (Shô Kannon), XIXe siècle, fin de la période d’Edo (1603-1867). Japon. Bronze. Musée Cernushi, musée des Arts de l’Asie de la Ville de Paris. |
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Papier funéraire, visa pour un mort. Papier imprimé en rouge sur fond jaune. © Musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Ariane Roche. |
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Chapelle des Jizô tutélaires des six destinées (Roku-Jizô), XVIIe siècle. Japon. Bois laqué et doré, cuivre. Musée national des arts asiatiques - Guimet, Paris. |
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Cortège funéraire. Maquette réalisée pour l’exposition coloniale de 1931. Vietnam. Bois peint et textile.
Musée du Quai Branly - Jacques Chirac, Paris.
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