Parcours en images et en vidéos de l'exposition

DU DOUANIER ROUSSEAU À SÉRAPHINE
Les grands maîtres naïfs

avec des visuels mis à la disposition de la presse,
et nos propres prises de vue

Parcours accompagnant l'article publié dans la Lettre n°495 du 22 janvier 2020




Entrée de l'exposition
Scénographie
 
Panneau didactique.
 
René Rimbert (1896-1991). Le Douanier Rousseau montant vers la gloire et entrant dans la postérité, 1926. Huile sur toile, 100 x 56 cm. Collection Pierre et Margaret Guénégan © Droits réservés.
1 - Les Naïfs de Dina

 
André Bauchant (1873-1958). La Boucherie, 1940. Huile sur toile. Courtesy galerie Dina Vierny, Paris.
 
René Rimbert (1896-1991). Henri IV, le Pont-Neuf et l’Île de la Cité, 1969. Huile sur toile. Courtesy galerie Dina Vierny, Paris.
 
Jean Ève (1900-1968). Le Sacré-Cœur de Montmartre de face, 1946. Huile sur toile. Courtesy galerie Dina Vierny, Paris.
 
Louis Vivin (1861-1936). Paris, Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, 1930. Huile sur toile, 46,5 x 56 cm. Courtesy galerie Dina Vierny, Paris.
 
André Bauchant (1873-1958). Bouquet pour Dina, 1957. Huile sur bois, 50 x 65 cm. Collection particulière. © ADAGP, Paris, 2019.
 
Séraphine Louis (1864-1942). Marguerites, 1925. Huile sur toile. Collection particulière.
 
Louis Vivin (1861-1936). Le Ballet, 1925. Huile sur toile. Courtesy galerie Dina Vierny, Paris.
 
Louis Vivin (1861-1936). Le Jardin du Palais-Royal, non daté. Huile sur toile. Collection particulière.
Scénographie
 
Panneau didactique
 
Camille Bombois (1883-1970). Fillette à la poupée, 1925. Huile sur toile, 55 x 46,5 cm. Collection particulière. Photo  © Jean-Louis Losi © Adagp, Paris, 2019.
Scénographie
Citation
 
Dominique Peyronnet (1872-1943). Sieste estivale, 1933. Huile et collage sur toile, 50 x 61 cm. Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Centre de création industrielle, dépôt au musée d’Art et d’Archéologie de Senlis. Photo © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / Jacqueline Hyde.
 
Henri Rousseau dit le Douanier Rousseau (1844-1910). Chien couché sur son coussin, vers 1890. Huile sur panneau d’acajou biseauté. Collection particulière.
 
Louis Vivin (1861-1936). Le Concert des chiens, 1920. Huile sur toile. Collection particulière.
 
André Bauchant (1873-1958). Poisson dans un bocal, 1926. Huile sur papier marouflé sur toile. Collection particulière.
 
Dominique Peyronnet (1872-1943). Premier prix, non daté. Huile sur bois. Collection particulière.
 
Séraphine Louis (1864-1942). Nature morte aux cerises, vers 1925. Huile sur toile. Courtesy galerie Dina Vierny, Paris.


2 - Les portraits-paysages



Scénographie
 
Panneau didactique
 
Jean Ève (1900-1968). Autoportrait, 1936. Huile sur toile, 80 x 60 cm. Courtesy galerie Dina Vierny, Paris.  Photo : © Jean-Louis Losi © Droits réservés.
 
Henri Rousseau, dit le Douanier Rousseau (1844-1910). Portrait de Frumence Biche en civil, non daté. Huile sur toile, 46 x 38 cm. Collection du Musée International d’Art Naïf Anatole Jakovsky – Ville de Nice © Ville de Nice.
 
Ferdinand Desnos (1900-1958). Portrait de Paul Léautaud et ses chats, 1953. Huile sur toile, 81 x 65 cm. Collection particulière. © Adagp, Paris, 2019.
 
Ferdinand Desnos (1900-1958). Autoportrait aux chats, 1953. Huile sur carton. Collection particulière.
 
Henri Rousseau dit le Douanier Rousseau (1844-1910). Portrait de la seconde femme de l’artiste, 1903. Huile sur toile. Paris, Musée national Picasso-Paris. Donation en 1973.
 
André Bauchant (1873-1958). Autoportrait dans les dahlias, 1922. Huile sur panneau. Zurich, Kunsthaus.
 
Henri Rousseau dit le Douanier Rousseau (1844-1910). Portrait de Madame M., vers 1890. Huile sur toile. Paris, musée d’Orsay.
Scénographie
 
Jean Ève (1900-1968). Sèvres, l’allée des marronniers (Seine et Oise), 1946. Huile sur toile, 55 x 46 cm. Courtesy galerie Dina Vierny, Paris.  © Droits réservés.
 
Henri Rousseau, dit le Douanier Rousseau (1844-1910). Paysage, vers 1905. Huile sur toile, 24,5 x 25,5 cm. Laval, musée d’Art naïf et des Arts singuliers du Vieux Château. Cliché Ville de Laval.
 
Henri Rousseau, dit le Douanier Rousseau (1844-1910). Vue de la passerelle de Passy (bords de la Seine), 1890-91. Huile sur toile, 32,5 x 40 cm. Lugano, Museo d’arte della Svizzera italiana. Collection de la ville de Lugano, donation Milich-Fassbind. Archivio fotografico del Museo d’arte della Svizzera italiana, Lugano.
 
Henri Rousseau dit le Douanier Rousseau (1844-1910). Le Moulin, 1896. Huile sur toile, 32 x 55 cm. Collection particulière.
 
Henri Rousseau dit le Douanier Rousseau (1844-1910). Vue des bords de l’Oise, 1905-1910. Huile sur toile. Collection particulière.
 
Henri Rousseau dit le Douanier Rousseau (1844-1910). Vue des fortifications, 1893-1896. Huile sur toile. Collection particulière.


3 - Les tables magnétiques



 
Panneau didactique
 
André Bauchant (1873-1958). Nature morte, non daté.  Huile sur toile, 65 x 81 cm. Collection particulière.
 
René Rimbert (1896-1991). Nature morte au jeu de cartes, 1930. Huile sur toile, 60,5 x 73 cm. Collection particulière. © Droits réservés.
 
Dominique Peyronnet (1872-1943). Nature morte avec melon, aubergines et tomates, non daté. Huile sur toile. Collection particulière.
 
Louis Vivin (1861-1936). Nature morte au homard, 1925. Huile sur toile. Courtesy galerie Dina Vierny, Paris.
 
Camille Bombois (1883-1970). Gerbe de fleurs, vers 1932. Huile sur toile. Collection particulière.
 
Henri Rousseau dit le Douanier Rousseau (1844-1910). Bouquet de fleurs, 1910. Huile sur toile. Collection particulière.
 
Séraphine Louis (1864-1942). Marguerites, non daté. Huile sur toile. Collection particulière.
 
Jean Ève (1900-1968). Nature morte aux huîtres, 1941. Huile sur toile. Courtesy galerie Dina Vierny, Paris.
 
Ferdinand Desnos (1900-1958). La Carpe (Nature morte à la carpe), non daté. Huile sur bois. Collection particulière.


4 - La mer toujours recommencée



Scénographie
 
Panneau didactique
 
Dominique Peyronnet (1872-1943). Après le bain, 1931. Huile sur toile, 50 x 61 cm. Paris, Fondation Dina Vierny – Musée Maillol.
 
André Bauchant (1873-1958). Le Styx, 1939. Huile sur toile, 97 x 142 cm. Donation de Geneviève et Jean Masurel, 1979, Villeneuve-d’Ascq, LaM - Lille Métropole, musée d’Art moderne, d’Art contemporain et d’Art brut. Photo © Philip Bernard © Adagp, Paris, 2019.
 
André Bauchant (1873-1958). Les Baigneuses, vers 1923. Huile sur toile, 102,5 x 133 cm. Collection particulière. © Adagp, Paris, 2019.
 
Henri Rousseau, dit le Douanier Rousseau (1844-1910). La Falaise, vers 1895. Huile sur toile, 21 x 35 cm. Paris, musée de l’Orangerie, collection Jean Walter et Paul Guillaume. Photo © RMN-Grand Palais (musée de l’Orangerie) / Franck Raux.
 
Dominique Peyronnet (1872-1943). Orage sur la digue ou L’Orage, 1932. Huile sur toile, 53 x 81 cm. Collection particulière, Photo © Ewald Graber.
 
Dominique Peyronnet (1872-1943). La Falaise, non daté. Huile sur toile. Collection particulière.
 
Dominique Peyronnet (1872-1943). Marine ou La Mer, vers 1931 ? Huile sur toile. Courtesy galerie Dina Vierny, Paris.


5 - Le plaisir des jours



Scénographie
 
Panneau didactique
 
Camille Bombois (1883-1970). Nu de face, 1935. Huile sur toile, 60,5 x 73,5 cm. Courtesy galerie Dina Vierny, Paris. © Adagp, Paris, 2019.
 
Camille Bombois (1883-1970). Nu étendu, 1925. Huile sur toile. Courtesy galerie Dina Vierny, Paris.
 
Camille Bombois (1883-1970). Nature morte à la poupée, 1935. Huile sur toile. Collection particulière.
 
Camille Bombois (1883-1970). La Tricoteuse, 1925. Huile sur toile. Collection particulière.
 
Camille Bombois (1883-1970). Portrait de femme (Madame Meyer-Mekler), 1928. Huile sur toile, 41,3 X 33 cm. Collection particulière. © Adagp, Paris, 2019.
 
Camille Bombois (1883-1970). Préparation pour le bain, 1930. Huile sur toile. Courtesy galerie Dina Vierny, Paris.
 
Camille Bombois (1883-1970). La Grosse Fermière sur son échelle, 1935. Huile sur toile, 100 x 81 cm. Courtesy galerie Dina Vierny, Paris. © Adagp, Paris, 2019.
Photographie dans l'escalier. Picasso tenant deux tableaux d'Henri Rousseau.


6 - Les génies de la forêt



Scénographie
 
Panneau didactique
 
André Bauchant (1873-1958). Le Hibou, 1938. Huile sur toile, 60 x 73 cm. Collection particulière. Photo © Ewald Graber © Adagp, Paris, 2019.
 
André Bauchant (1873-1958). L’Arbre aux oiseaux, 1942. Huile sur toile. Courtesy galerie Dina Vierny, Paris.
 
Ferdinand Desnos (1900-1958). Les Sangliers au clair de lune, non daté. Huile sur carton, 63,5 x 83,5 cm. Pierre et Elena Tattevin. Photo  © Jean-Louis Losi © Adagp, Paris, 2019.
 
André Bauchant (1873-1958). Oiseaux exotiques, 1947. Huile sur toile (torchon de cuisine), 71 x 58 cm. Courtesy galerie Dina Vierny, Paris. Photo © Jean-Alex Brunelle © Adagp, Paris, 2019.
 
André Bauchant (1873-1958). La jungle aux singes, 1924. Huile sur toile, 63 x 46,5 cm. Courtesy galerie Dina Vierny, Paris. Photo © Jean-Alex Brunelle © Adagp, Paris, 2019.
 
Henri Rousseau dit le Douanier Rousseau (1844-1910). Deux Lions à l'affût dans la jungle, 1909-1910. Huile sur toile, 84,5 x 119,8 cm. Collection particulière.  Photo : Archives de l’Hôtel des Ventes de Monte-Carlo.
 
Dominique Peyronnet (1872-1943). La Forêt, non daté. Huile sur toile, 61 x 81 cm. Nice, Musée International d’art naïf Anatole Jakovsky – Ville de Nice © Ville de Nice.
 
André Bauchant (1873-1958).
- Ours dans la forêt
, 1925. Huile sur toile. Courtesy galerie Jeanne Bucher Jaeger, Paris.
- Tigres dans la forêt, 1925. Huile sur toile. Courtesy galerie Jeanne Bucher Jaeger, Paris.
 
Louis Vivin (1861-1936).  Tigres, éléphant et singes, non daté. Huile sur toile. Collection particulière.


7 - Les fleurs de la passion



Scénographie
 
Panneau didactique
 
Séraphine Louis (1864-1942). Bouquet de mimosas, 1925. Huile sur toile, 147,5 x 98 cm. Laval, musée d’Art naïfs et des Arts singuliers. Cliché Ville de Laval.
 
Séraphine Louis (1864-1942). Pommes aux feuilles, 1928-1930. Huile sur toile, 116 x 90 cm. Collection particulière.
 
Séraphine Louis (1864-1942). Les Grappes de raisin, vers 1930. Huile sur toile, 146 x 114 cm. Collection particulière. Photo : © Jean-Louis Losi.
 
Séraphine Louis (1864-1942). Feuilles diaprées sur fond bleu, 1929. Huile sur toile, 55 x 46 cm. Collection particulière.
 
Séraphine Louis (1864-1942). Arbre, 1930. Huile sur toile. Hambourg, Hamburger Kunsthalle.


8 - Vues sur la ville



Scénographie
 
Panneau didactique
 
René Rimbert (1896-1991). Paysage à la nurse, 1956. Huile sur toile. Collection particulière.
 
René Rimbert (1896-1991). Vue sur la ville ou la fenêtre ouverte, 1929. Huile sur toile, 100 x 81 cm. Collection particulière. Photo : © Jean-Alex Brunelle © Droits réservés.
 
René Rimbert (1896-1991). L’Affiche rose, 1928. Huile sur toile. Courtesy galerie Dina Vierny, Paris.
Scénographie
 
Louis Vivin (1861-1936). La Chasse aux sangliers, 1925. Huile sur toile. Courtesy galerie Dina Vierny, Paris.
 
René Rimbert (1896-1991). Les Maisons et les nuages, 1925. Huile sur toile. Collection particulière.


9 - Bouquet final



Scénographie
 
Panneau didactique
 
André Bauchant. Portrait d'André Bauchant par lui-même, 1938. Huile sur toile, 197 x 191 cm. Courtesy Suzanne Zander, Bönningheim. Photo © Alistair Overbruck, Cologne, © Adagp, Paris, 2019.
 

Chemins de traverse, d'un exotisme à l'autre.
Un film de Dany Sautot.

« Comment lire les œuvres des peintres naïfs à l’aune de la modernité ? Quel écho trouvent-elles dans notre époque ? L’exotisme a-t-il encore sa place dans le monde contemporain ? Voici les questions posées par Dany Sautot tout au long de ce film. »

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Vidéo présentée à la fin de l'exposition.


BIOGRAPHIES DES ARTISTES


ANDRÉ BAUCHANT (Château-Renault, 1873 - Mointoire-sur-le-Loir, 1958) est pépiniériste en Touraine jusqu’en 1914. Pendant la Première Guerre mondiale, il est formé à la télémétrie et réalise des esquisses dont il s’inspire en rentrant du front pour peindre ses premiers paysages. Retrouvant ses pépinières dévastées et sa femme devenue folle, il se consacre à la peinture dans une maison isolée. Il expose néanmoins au Salon d’Automne et au Salon des Indépendants, où il est remarqué par Amédée Ozenfant et Le Corbusier, qui le font découvrir à Jacques Lipchitz et Jeanne Bucher. La galeriste le prend sous son aile jusque dans les années 1940, où elle passe le relais à Dina Vierny.

 

CAMILLE BOMBOIS (Venarey-les-Laumes, 1883 - Paris, 1970) sillonne la France et exerce de nombreux métiers avant de s’installer à Paris. Il pratique la peinture dès l’adolescence, mais ne parvient à s’y consacrer exclusivement qu’à partir des années 1920. Il expose et vend ses productions à la Foire aux croûtes de Montmartre où il est remarqué par quelques critiques et marchands, et enfin Wilhelm Uhde qui l’invite aux expositions des « Peintres du Cœur-Sacré » et des « Primitifs modernes ». Il intègre dès lors le groupe des peintres dits naïfs et expose à plusieurs reprises dans les galeries d’Henri Bing ou Dina Vierny.

 
FERDINAND DESNOS (Pontlevoy, 1900 - Paris, 1958) peint ses premières huiles sur toile, des scènes et paysages de campagne tourangelle, en 1919. Il exerce divers métiers à Paris et rencontre le critique Fritz-René Vanderpyl au « Petit Parisien » où il exerce comme électricien. Avec son soutien, il expose au Salon des Indépendants et la galerie La Boétie en 1942, ce qui lui causera préjudice après la guerre. Souffrant de tuberculose, il peint de manière irrégulière mais connaît une reconnaissance tardive peu avant sa mort dans les années 1950.
 

JEAN ÈVE (Somain, 1900 - Louveciennes, 1968) parcourt l'Afrique du Nord et la Syrie comme spahi avant de devenir métreur-dessinateur dans le bâtiment. Il exerce d’autres métiers en région parisienne et dans le Nord de la France avant d’obtenir un poste à l’Octroi de Paris, sur les traces d’Henri Rousseau, en 1934. Il peut alors peindre le jour et travailler la nuit. Il se consacre essentiellement à la peinture de paysage, portant un regard attentif et mélancolique sur la nature, et se passionne pour la peinture de Gustave Courbet et des primitifs flamands.

 

SÉRAPHINE LOUIS (Arsy, 1864 - Clermont-de-l'Oise, 1942), dite Séraphine de Senlis, exerce comme employée de maison à Paris et en Picardie. Elle s’installe à Senlis et commence sans doute à peindre vers 1905. Ses natures mortes sont exposées chez ses employeurs et dans les commerces locaux. Wilhelm Uhde la remarque vers 1912 mais, forcé de quitter la France pendant les années de guerre, ne renoue avec elle qu’en 1927. Il la soutient pendant quelques années, en lui fournissant une petite rente et en l’exposant parmi les autres « primitifs modernes », mais cesse de la financer en 1932 à cause de la crise. Fragile depuis longtemps, elle s’effondre et est admise à l’asile de Clermont-de-l’Oise où elle s’éteint en 1942.

 

DOMINIQUE PEYRONNET (Talence, 1872 - Paris, 1943), compagnon dans l'imprimerie, spécialisé en lithographie des couleurs, se consacre à la peinture à partir de 1920. Son style se distingue par le précisionnisme des détails et une atmosphère souvent troublante, dans l'esprit d'un certain surréalisme. Plusieurs envois au Salon des Indépendants en 1932 et 1934 le font remarquer de Maximilien Gauthier et Cécile Grégory, proche de Uhde. Il figure dans l'exposition « Les Maîtres populaires de la réalité » (1937), mais ne produit qu'un nombre très limité de tableaux, peut-être en raison de sa santé restée fragile après la Première Guerre mondiale.

 

RENÉ RIMBERT (Paris, 1896 - Perpezac-le-Noir, 1991), fonctionnaire des Postes, est dessinateur pour l'état-major pendant la Première Guerre mondiale. De retour du front, il fréquente l’Académie Colarossi rue de la Grande Chaumière, s’initie au modèle vivant et entre en contact avec Marcel Gromaire et Max Jacob, qui devient son mentor intellectuel. La toile Le Douanier Rousseau montant vers la gloire et entrant dans la postérité est remarquée au Salon des Indépendants et l’artiste est rapidement associé aux expositions d’artistes dits naïfs. Il est soutenu à partir de 1944 par Anatole Jakovsky puis, plus tardivement, par Dina Vierny.

 

HENRI ROUSSEAU (Laval, 1844 - Paris, 1910) doit son surnom de « Douanier Rousseau » à son métier de « gabelou » à l’Octroi de Paris. Il y est chargé du contrôle des marchandises entrant dans Paris par voie terrestre ou fluviale. Autodidacte, il s’attire les moqueries des visiteurs des Salons avant de jouir d’une certaine reconnaissance de la part des peintres d’avant-garde, parmi lesquels Robert Delaunay et Pablo Picasso, pendant les toutes premières années du XXe siècle. Wilhelm Uhde est l’un des premiers à le défendre avec sérieux, en lui consacrant sa première exposition personnelle en 1908. Il devient un mythe entre les deux guerres et sa célèbre Charmeuse de serpents intègre les collections du Louvre en 1937.

 

LOUIS VIVIN (Hadol, 1861 - Paris, 1936) fait carrière comme agent des postes, où il est affecté au service ambulant. Il ne se consacre à la peinture à plein temps qu’une fois à la retraite, en 1922. Il expose à la foire aux croûtes de Montmartre où il est remarqué par Henri Bing et Wilhelm Uhde. Il peint essentiellement à partir de reproductions, cartes postales et gravures découpées dans des magazines. Son travail se découpe en plusieurs séries, parmi lesquelles on trouve des scènes de genre, des chasses et quantité de vues des monuments de Paris.