Parcours en images de l'exposition

LA COLLECTION COURTAULD
Le parti de l’impressionnisme

avec des visuels mis à la disposition de la presse,
et nos propres prises de vue


Parcours accompagnant l'article publié dans la Lettre n°476 du 3 avril 2019



Entrée de l'exposition
 
Portrait de Samuel Courtauld (1876-1947).
 
Scénographie


Salle 1 - Daumier - Manet

Scénographie
Édouard Manet (1832-1883)

Au milieu des années 1860, Édouard Manet se rapproche d’artistes tels qu’Edgar Degas, Claude Monet, Auguste Renoir, Alfred Sisley, Camille Pissarro et Paul Cézanne. S’il n’adhère jamais totalement au mouvement impressionniste, il en est l’inspirateur ainsi que le véritable précurseur de la « peinture moderne » comme se plaisent à le reconnaître ses contemporains, Émile Zola et Stéphane Mallarmé.

Sa carrière, jalonnée de nombreux scandales, notamment le refus au Salon de 1863 du Déjeuner sur l’herbe - dont est présentée ici une esquisse - connaît une tardive reconnaissance avec la présentation, au Salon de 1882, d’Un bar aux Folies-Bergère, dernière oeuvre majeure de l’artiste.

Ce tableau est montré pour la première fois à Londres, en 1910, lors de la fameuse exposition « Manet and the Post-Impressionists », organisée par Roger Fry, proche du collectionneur, aux Grafton Galleries, initiant la reconnaissance de Cézanne en Angleterre.

Acquise, comme La Loge de Renoir, par l’intermédiaire d’un autre proche, Percy Moore Turner en 1926, elle est devenue l’icône de la collection de Samuel Courtauld.


 
Texte du panneau didactique.
 
Edouard Manet. Un bar aux Folies-Bergère, 1882. Huile sur toile, 96 x 130 cm. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Honoré Daumier. Don Quichotte et Sancho Panza, vers 1870. Huile sur toile, 100 x 81,0 cm. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Édouard Manet (1832-1883). La Toilette, 1862. Gravure. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Honoré Daumier (1808-1879). Le Malade Imaginaire, vers 1860-1870. Craie noire, plume et encre gris-noir, lavis brun et noir, aquarelle et touches de gouache. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Édouard Manet. Le Déjeuner sur l’herbe, vers 1863. Huile sur toile, 89,5 x 116,5 cm. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Édouard Manet (1832-1883). Coin de café-concert, vers 1878-1880. Huile sur toile. The National Gallery, Londres. Courtauld Fund, 1923.
 
Édouard Manet. Bords de Seine à Argenteuil, 1874. Huile sur toile, 62,3 x 103 cm. Collection particulière, en dépôt à la Courtauld Gallery, Londres.


Salle 2 - Boudin - Degas - Monet - Pissarro - Renoir - Sisley

Scénographie
Au début des années 1870 les peintres Eugène Boudin, Camille Pissarro, Alfred Sisley, Claude Monet et Pierre-Auguste Renoir portent un nouvel intérêt aux motifs liés aux loisirs et à l’industrialisation, se démarquant alors de l’école de Barbizon.

Les bords de Seine et les banlieues de Paris desservies par le train - comme Chatou et Argenteuil, où Monet s’installe de 1871 à 1878 - puis la côte méditerranéenne à partir de 1880, deviennent les lieux de prédilection de ces peintres.

En rupture avec la pratique académique du paysage, ceux-ci se concentrent sur le traitement de la lumière et de la couleur, déployant une palette plus claire et audacieuse.

Effet d’automne à Argenteuil de Monet fut d’abord montré en 1876, à la Deuxième Exposition impressionniste à Paris, puis acquis, en 1882, par Paul Durand-Ruel. Samuel Courtauld s’en porte acquéreur en 1924, ainsi que du Printemps, Chatou de Renoir, en juin 1927.

La Gare Saint Lazare, remarquable pour le traitement de la lumière, est acquise par Samuel Courtauld en 1936 auprès de Wildenstein.

Le collectionneur est particulièrement sensible aux paysages impressionnistes, qui lui « ont enseigné à voir la nature dans les tableaux, et les tableaux dans la nature, avec un plaisir infini. »

 
Texte du panneau didactique.
 
Pierre-Auguste Renoir (1841-1919). La Yole, 1875. Huile sur toile. The National Gallery, Londres.
 
Pierre-Auguste Renoir (1841-1919). Le Printemps, Chatou, vers 1873. Huile sur toile. Collection particulière.
 
Camille Pissarro (1830-1903). Place Lafayette, Rouen, 1883. Huile sur toile. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
Claude Monet. Antibes, 1888. Huile sur toile,  65,5 x 92,4 cm. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Claude Monet (1840-1926). Argenteuil, le Pont en réparation, 1872. Huile sur toile. Collection particulière, en prêt au musée Fitzwilliam, Cambridge.
 
Claude Monet. La Gare Saint-Lazare, 1877. Huile sur toile,  54,3 x 73,6 cm. The National Gallery, London, Achat 1982. Photo: © The National Gallery, London.
 
Alfred Sisley. Bateaux sur la Seine, 1875-1879. Huile sur toile transposée sur panneau, 37,2 x 44,3 cm. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Claude Monet (1840-1926). Effet d’automne à Argenteuil, 1873. Huile sur toile. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
Scénographie
Répercutant la vie contemporaine, les Impressionnistes privilégient la figure humaine dans son quotidien et ses activités.

Le portrait est alors récurrent ; modèles et amis posent dans des scènes familières entre situations intimes et archétype social.

Acquis par Samuel Courtauld en 1925 par l’intermédiaire de Percy Moore Turner, La Loge de Renoir, montré lors de la Première Exposition impressionniste en 1874, est le premier des six tableaux que l’artiste a exécutés sur ce thème, adopté notamment par Edgar Degas.

Très attaché à ce tableau, Samuel Courtauld lui consacre un poème saluant dans cette oeuvre précoce sa « capacité à transmettre la structure d’une surface tendre et évanescente ».

Après le bain de Degas, présenté en 1886 lors de la dernière Exposition impressionniste, fait partie des pastels particulièrement flamboyants de l’artiste consacrés au thème de la femmeà la toilette.

 
Texte du panneau didactique.
 
Pierre-Auguste Renoir. La Loge, 1874. Huile sur Toile, 80 x 63,5 cm. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Pierre-Auguste Renoir (1841-1919). Portrait d’Ambroise Vollard, 1908. Huile sur toile. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Claude Monet (1840-1926). Vase de fleurs, commencé en 1881. Huile sur toile. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Eugène Boudin (1824-1898). Deauville, 1893. Huile sur toile. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Camille Pissarro. Lordship Lane Station, Dulwich, 1871. Huile sur toile,  44,5 x 72,5 cm. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
Scénographie
 
Edgar Degas. Danseuse regardant la plante de son pied droit. Cire créée dans les années 1890. Fonte en bronze vers 1920. Bronze, 45,5 x 25 x 19 cm. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Edgar Degas (1834-1917). Deux Danseuses en scène, 1874. Huile sur toile. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Edgar Degas. Après le bain, Femme se séchant, vers 1895. Fusain et pastel, 67,7 x 57,8 cm. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Pierre-Auguste Renoir (1841-1919). Femme laçant sa chaussure, vers 1918. Huile sur toile. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).


Salle 3 - Seurat

Scénographie
Georges Seurat (1859-1891)

La trajectoire de Seurat, mort prématurément en 1891, s’achève à 31 ans. En quelque dix ans, il met au point sa méthode, le « pointillisme », en juxtaposant des points de couleurs pures selon la loi du contraste simultané, inspiré des travaux de Michel-Eugène Chevreul sur les effets d’optique et la perception.

La réception de Seurat par les collectionneurs anglais doit beaucoup à l’influence du critique et historien d’art Roger Fry qui fréquente les cercles littéraires et artistiques à Paris et à Londres, et publie des textes sur le peintre, incitant même l’économiste John Maynard Keynes à le collectionner. Leur intérêt pour Seurat se transmet rapidement à l’ensemble du cercle de Bloomsbury.

À côté de Cézanne, Seurat est parmi les artistes privilégiés de Samuel Courtauld. Il achète pour la National Gallery de Londres, en 1924, le chef-d’oeuvre Une baignade, Asnières et pour sa collection privée des oeuvres majeures dont Le Pont de Courbevoie, Le Chenal à Gravelines, Jeune Femme se poudrant, propriété d’Elizabeth. Cet ensemble constitue alors la collection la plus importante d’oeuvres de Seurat au Royaume-Uni.
 
Texte du panneau didactique
 
Georges Seurat. Jeune femme se poudrant, vers 1889-1890. Huile sur toile, 95,5 x 79,5 cm. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Georges Seurat. Le Pont de Courbevoie, vers 1886-1887. Huile sur toile,  46,4 x 55,3 cm. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Georges Seurat (1859-1891). Le Chenal de Gravelines, Grand Fort-Philippe, 1890. Huile sur toile. The National Gallery, Londres.
Scénographie
 
Georges Seurat (1859-1891). Homme peignant un bateau, vers 1883. Huile sur toile. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Georges Seurat (1859-1891). Chevaux dans l’eau, vers 1883. Huile sur panneau. Collection particulière en prêt à la Galerie Courtauld, Londres.
 
Georges Seurat (1859-1891). Pêcheur à la ligne, vers 1884. Huile sur panneau. Collection particulière, en prêt à la Galerie Courtauld.
 
Georges Seurat. Étude pour le Chahut, vers 1889. Huile sur panneau, 21,8 x 15,8 cm. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Georges Seurat (1859-1891). La Plage de Gravelines, 1890. Huile sur panneau. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Georges Seurat. Bateau près de la berge, vers 1883. Huile sur panneau, 15 x 24 cm. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).


Salle 4 - Samuel Courtauld, collectionneur de dessins.

Scénographie
L’intérêt de Samuel Courtauld s’étend aux oeuvres sur papier : il donne ou légue quelque quatre-vingts dessins à la Courtauld Gallery entre 1932 et 1948, dont plus de la moitié d’artistes impressionnistes et post-impressionnistes comme Cézanne, Degas, Manet, Seurat, Toulouse-Lautrec et van Gogh. Le premier achat, dès 1922, du collectionneur auprès des Leicester Galleries à Londres est un dessin de Toulouse-Lautrec, Au Lit.

Bien qu’ayant réduit ses acquisitions après la disparition d’Elizabeth en 1931, il achète quelques dessins dans les années 30, dont en 1937 la nature morte de Cézanne, Pommes, bouteille et dossier de chaise, chez Wildenstein & Co.
 
Texte du panneau didactique
 
Vincent van Gogh (1853-1890). Une tuilerie, 1888. Plume et encre brune sur graphite. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Paul Cézanne. Pommes, bouteille, dossier de chaise, vers 1904-1906. Graphite et aquarelle,  46,2 x 60,4 cm. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Paul Cézanne. La Montagne Sainte-Victoire, vers 1887. Graphite et aquarelle, 32,7 x 50,5 cm. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Henri de Toulouse-Lautrec. Jane Avril à l’entrée du Moulin Rouge, vers 1892. Huile et pastel sur carton marouflé sur bois, 102 x 55,1 cm. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Henri Matisse. Femme accoudée sur une table, 1923. Pierre noire et estompe sur papier vélin, 40,7 x 25,8 cm. © Succession H. Matisse. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Henri Matisse (1869-1954). Nu assis en chemise de tulle, 1923. Lithographie. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Georges Seurat. Nu féminin, vers 1879-1881. Crayon conté noir sur un dessin préliminaire au graphite estompé, 63,2 x 48,3 cm. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
Henri de Toulouse-Lautrec. Au lit, vers 1896. Graphite et craie noire, 30,9 x 47,9 cm.
The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Edgar Degas (1834-1917). Femme se coiffant, vers 1884. Fusain, craie et pastel sur deux feuilles de papier vergé chamois. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901). En cabinet particulier (Au Rat mort), vers 1899. Huile sur toile. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Pablo Picasso. Femme assise, vers 1923. Plume et encre brune sur papier vélin, 35 x 26,1 cm. © Succession Picasso 2019. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Auguste Rodin (1840-1917). Masque d’Hanako, 1908. Bronze. Collection particulière.


Salle 5 - Cézanne

Scénographie
Paul Cézanne (1839-1906)

« Traitez la nature par le cylindre, la sphère, le cône » : l’injonction de Paul Cézanne dans la lettre à Émile Bernard exposée ici marque profondément l’art du XXe siècle. Après avoir participé aux trois premières expositions impressionnistes, Cézanne s’en éloigne dès 1877 pour poursuivre une démarche propre : la couleur construit la forme et les objets sont perçus selon des points de vue simultanés.

L’exposition déterminante « Manet et les post-impressionnistes » aux Grafton Galleries, organisée en 1910 par Roger Fry, désigne Cézanne comme le « libérateur » de la peinture moderne. En 1922, Samuel Courtauld est subjugué par la « magie » des trois Cézanne présentés au Burlington Fine Arts Club, dont Montagne en Provence. Dès 1923, il acquiert son premier Cézanne, Nature morte à l’Amour en plâtre, puis La Montagne Sainte-Victoire au grand pin, Le Lac d’Annecy et l’une des cinq versions des Joueurs de cartes. Courtauld joue ainsi un rôle fondamental dans la reconnaissance du peintre à un moment où l’artiste était encore très controversé. Il réunit alors le plus grand ensemble de Cézanne au Royaume-Uni.

 
Panneau didactique
 
Paul Cézanne. La Montagne Sainte-Victoire au grand pin, vers 1887. Huile sur toile, 66,8 x 92,3 cm. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Paul Cézanne (1839-1906). L’Étang des sœurs, Osny, vers 1875. Huile sur toile. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Paul Cézanne. Le Lac d’Annecy, 1896. Huile sur toile, 65 x 81 cm. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
Scénographie
 
Paul Cézanne. Nature morte à l’Amour en plâtre, vers 1894. Huile sur papier sur panneau, 70,6 x 57,3 cm. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Paul Cézanne (1839-1906). L’Homme à la pipe, vers 1892-1896. Huile sur toile. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Paul Cézanne (1839-1906). Pot de fleurs et fruits, vers 1888-1890. Huile sur toile. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Paul Cézanne. Les Joueurs de cartes, vers 1892-1896. Huile sur toile, 60 x 73 cm. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).


Salle 6 - Bonnard - Gauguin - Rousseau - Modigliani - Van Gogh - Vuillard

Scénographie


 
Amedeo Modigliani (1884-1920). Nu féminin, vers 1916. Huile sur toile. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Édouard Vuillard (1868-1940). Intérieur au paravent, vers 1909-1919. Huile (peinture à l’essence) sur papier contrecollé sur carton et panneau. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Henri Rousseau (dit le Douanier Rousseau) (1844-1910). L’Octroi, vers 1890. Huile sur toile. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Pierre Bonnard (1867-1947). Le Balcon bleu, 1910. Huile sur toile. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
Scénographie
Vincent van Gogh (1853-1890)

Van Gogh, influencé par le réalisme hollandais, peint de 1881 à 1885 des études de paysages et des scènes de la vie paysanne caractérisées par une palette sombre et un dessin expressif. En 1886, marqué par le divisionnisme de Signac et Seurat, il éclaircit sa peinture, fragmente sa touche pour retranscrire les vibrations colorées. Sa palette gagne en intensité à son arrivée à Arles en 1888.

Achetée par l’intermédiaire du Courtauld Fund à l’Independent Gallery en octobre 1923, Champ de blé, avec cyprès est la première oeuvre de l’artiste à entrer dans les collections nationales britanniques. Trois autres peintures sont acquises grâce au Courtauld Fund de 1923 à 1927 : La Chaise (1888), Les Tournesols (1888) et Herbage aux papillons (1889).

L’Autoportrait à l’oreille bandée de 1889, acheté en 1928 à Paul Rosenberg, est une des œuvres les plus célèbres de la collection. Premier des deux autoportraits peints à Arles en janvier 1889, suite à la blessure qu’il s’est infligée après une dispute avec Gauguin, il fait partie des trente-cinq autoportraits peints par van Gogh.
 
Texte du panneau didactique.
 
Vincent van Gogh. Autoportrait à l’oreille bandée, 1889. Huile sur toile, 60,5 x 50 cm. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Vincent van Gogh. Champ de blé avec des cyprès, 1889. Huile sur toile, 72,1 x 90,9 cm. Acquis grâce au Courtauld Fund, 1923. The National Gallery, London. Photo : © The National Gallery, London.
 
Vincent van Gogh (1853-1890). Pêchers en fleurs, 1889. Huile sur toile. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
Paul Gauguin. Nevermore, 1897. Huile sur toile,  60,5 cm x 116 cm. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
Paul Gauguin (1848-1903)

Au fil de ses voyages - Pont-Aven, Panama, la Martinique, Tahiti, les Marquises - Paul Gauguin s’intéresse aux sociétés extra-occidentales et à l’art primitif, au profit d’un « art débarrassé de l’influence de la civilisation ». Il évoque dans une lettre à Émile Bernard « son désir d’explorer l’inconnu ».

Nevermore et Te Rerioa, proches par leur sujet énigmatique et leurs détails décoratifs, ont été réalisés en 1897 à Tahiti à quelques semaines d’intervalle et envoyés ensemble à Paris la même année. Le format allongé de Nevermore, rare chez l’artiste, renvoie à des précédents européens, telle l’Olympia de Manet dont l’artiste avait emporté des reproductions.

Dès 1922, Courtauld, sous l’impulsion de Roger Fry, achète deux tableaux de Gauguin au marchand parisien Jos Hessel, dont Les Meules (1889) de la période bretonne, suivi en 1924 de Nevermore, puis en 1929, frappé par « cette révélation absolue de ce dont Gauguin est capable de faire » (Roger Fry), il achète Te Rerioa, chez Paul Rosenberg.

 
Texte du panneau didactique.
 
Paul Gauguin. Te Rerioa, 1897. Huile sur toile,  95,1 x 130,2 cm. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
Scénographie
Paul Gauguin (1848-1903). Huit gravures sur bois de la série Noa Noa, 1893-1894.
 
Paul Gauguin (1848-1903). Auti Te Pape (Femmes à la rivière), 1893-1894. Gravure sur bois de la série Noa Noa.
 
Paul Gauguin (1848-1903). Maruru (Merci), 1893-1894. Gravure sur bois de la série Noa Noa.
 
Paul Gauguin (1848-1903). Nave Nave Fenua (Terre délicieuse), 1893-1894. Gravure sur bois de la série Noa Noa.
 
Paul Gauguin (1848-1903). Portrait de Mette, 1877. Marbre. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Paul Gauguin (1848-1903). Les Meules, 1889. Huile sur toile. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Paul Gauguin. Paysage de la Martinique, 1887. Huile sur toile, 117 x 89,8 cm. National Galleries of Scotland. Edimbourg. Presented by Sir Alexander Maitland in memory of his wife Rosalind, 1960. Photo : © National Galleries of Scotland.


Salle 7 - Espace documentaire

Scénographie
Vitrine
 
Catalogue de la Collection Courtauld.
 
Livre d'art avec un chapitre sur la Collection Courtauld.
Vitrine


Salle 8 - Turner

Scénographie
Les aquarelles de William Turner (1775-1851), de Stephen Courtauld

La Courtauld Gallery possède l’une des plus importantes collections publiques d’aquarelles de Turner au Royaume-Uni. Ici sont réunies dix œuvres acquises par le frère de Samuel, Stephen Courtauld.

Cet ensemble d’aquarelles couvre la carrière de Turner - de Chepstow Castle, réalisée à dix-huit ans au Pays de Galles, jusqu’aux deux esquisses expérimentales de la côte de Margate où il réside à la fin de sa vie. Elles témoignent de son intérêt constant pour les phénomènes atmosphériques - arcs-en-ciel, brouillards, averses, tempêtes -, rendus par la lumière et la couleur.

Les paysages de montagne (Mont-Blanc, cascades de Reichenbach et Schaffhausen) occupent une place privilégiée dans la collection de Stephen Courtauld, témoignant de sa passion pour l’alpinisme. Cet ensemble a été pour l’essentiel acheté auprès du marchand d’art londonien Agnew, entre 1915-1919 et 1927-1939.

 
Texte du panneau didactique
 
Joseph Mallord William Turner. Chepstow Castle, vers 1793-1794. Aquarelle, 20,9 x 29,9 cm. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Joseph Mallord William Turner. Dawn after the Wreck, 1841. Aquarelle, 36,8 x 25,1 cm. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Joseph Mallord William Turner. Crook of Lune, looking towards Hornby Castle, vers 1816-1818. Graphite, aquarelle et gouache avec marques de grattage, 42,8 x 29,1 cm. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Joseph Mallord William Turner. Mer de Glace, Chamonix, with Blair’s Hut, 1802. Graphite et aquarelle avec marques de grattage, 39,2 x 27,6 cm. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).
 
Joseph Mallord William Turner (1775-1851). Upper Falls of the Reichenbach, 1802. Graphite, aquarelle et gouache grattée sur papier gris. The Courtauld Gallery, London (Samuel Courtauld Trust).


Chronologie

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