JIMMY GRIMBLE

Article publié dans la Lettre n° 188

JIMMY GRIMBLE. Film anglais de John Hay avec Robert Carlyle, Ray Winstone, Gina Mac Kee, Lewis Mac Kenzie (2001-couleurs-1h45).
Comme tous les collégiens de son âge, Jimmy est un ardent amateur de football. Supporter du Manchester City, il aspire à devenir lui-même footballeur professionnel. Mais lorsque l’on est petit et timide, il est difficile de se faire une place parmi les plus costauds, ravis de pouvoir tourmenter le gamin. A la maison, sa mère lui présente régulièrement un nouveau « papa ». Bref, pour Jimmy, la vie a parfois une couleur de cendres. Un jour pourtant, une vieille femme qui squatte un immeuble désaffecté, lui offre une paire de chaussures à crampons qu’elle dit miraculeuses. En effet, à sa grande surprise, chaque fois qu’il les chausse, Jimmy fait des prouesses et permet à son équipe de se qualifier aux championnats inter-collèges. Mais les jalousies menacent malgré le soutien de son entraîneur.
Qu’ils mettent aux pieds de leurs gamins des chaussons de danse, comme à Billy Elliot (n°180), ou des chaussures de foot, les réalisateurs anglais n’ont pas leur pareil pour croquer l’adolescence de ces enfants issus de la classe moyenne britannique et qui soulèvent des montagnes pour réaliser leur rêve. Moins original que le film de Stephen Daldry, John Hay parvient néanmoins avec Jimmy Grimble à captiver son public et permet surtout une rencontre fort réussie entre Robert Carlyle, toujours excellent, et le jeune Lewis Mac Kenzie, remarquable de naturel et de spontanéité.

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